Le ministre des Mines, Gilles Nembe, a échangé mardi dernier avec Edward Kalajzic, le nouveau directeur général d'Ivindo Iron, la société adjudicataire du projet d'exploitation du gisement de fer de Bélinga.
Les échanges entre les deux responsables ont tourné autour de la poursuite de la phase d'opérationnalisation dudit projet, notamment au niveau de la nécessaire collaboration qui doit être maintenue entre cette société et l'État gabonais.
D’après le nouveau directeur général d'Ivindo Iron, la phase d'études (exploration) avance correctement, le tout dans le respect des délais impartis.
Il a ensuite signalé l'implication constante des communautés locales dans le processus qui conduira à l'exploitation proprement dite du gisement, car la prise en compte de leurs désidérata est très importante pour la bonne marche du projet.
Edward Kalajzic a également fait savoir que Ivindo Iron continue d'embaucher et de former des nationaux.
Présentement, plus de 85 % des sept cent quatorze (714) personnes qui ont déjà intégré la structure et ses partenaires sont de nationalité gabonaise, a-t-il affirmé.
Le ministre des Mines a insisté sur l’augmentation du pourcentage des Gabonais employés par Ivindo Iron et ses partenaires, ainsi que la nécessité de ne pas autoriser des emplois précaires.
Mieux, a poursuivi le membre du gouvernement, Ivindo Iron devra veiller à ce que ses prestataires soient de nationalité gabonaise, sauf en cas d'absence de compétences locales. Auquel cas, un plan de montée en capacité serait mis en place.
L’entreprise minière devrait aussi veiller à la formation des jeunes Gabonais, y compris à la confirmation des conditions d’accueil et d’hébergement futurs de ceux qui iront préparer l’ouverture de la mine en Australie.
La nécessité de revisiter la Convention, telle qu'agréée par les deux parties, a en outre été évoquée. Ce travail devrait du reste commencer dans les jours à venir.
Pour terminer, le ministre a exhorté Ivindo Iron, vu l’importance et la signification du projet, à passer la vitesse supérieure pour une ouverture au plus tôt de la mine.
Maxime Serge MIHINDOU
Libreville/Gabon
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