Depuis lundi, les voyageurs en partance pour ou en provenance de l'intérieur du pays éprouvent d'énormes difficultés à se mouvoir.
Les pluies qui tombent dans la contrée depuis dimanche ont rendu la route presque infranchissable pour tous les types de véhicules. Davantage pour les gros porteurs comme les grumiers et les camions transportant des conteneurs, des bœufs et autres produits vivriers et maraîchers.
Coincés dans la gadoue, les usagers mettent un temps fou avant de franchir l'obstacle, aidés en cela par des éléments de la gendarmerie dépêchés depuis Libreville pour réguler la circulation. Même la déviation créée par l'ancienne route ne règle pas le problème.
En route pour Makokou, Vianney a patienté près de deux heures avant de traverser la zone à palabres. « Je suis en train d'aller déposer les enfants à Makokou, au terme de leurs vacances scolaires. Et cela fait sensiblement deux heures que nous sommes bloqués », s'est-il lamenté.
Le spectacle est désolant, voire honteux, d'autant qu'il y a longtemps que les travaux de cette route confiés à l'entreprise Entraco et lancés en février 2009 auraient dû s'achever. Le gouvernement, qui assure pourtant que la route figure au nombre de ses dossiers prioritaires, a eu trois mois pour faire évoluer ce chantier. Mais rien n'a été fait. Il a plutôt mis en avant le mauvais contexte économique actuel pour tenter de justifier sa difficulté à donner un coup d'accélérateur au projet d'aménagement de la Nationale 1 en 2x2 voies, à partir de Melen.
G.R.M
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