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Société & Culture

Enseignement supérieur : Haro sur l'exclusion sociale des malades mentaux !

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Depuis hier, les praticiens, chercheurs, enseignants-chercheurs et étudiants en psychologie et psychiatrie passent au peigne fin les maladies mentales. Une grand-messe scientifique à mettre à l'actif de la Société gabonaise de psychologie et psychiatrie (Sogapsy), qui tient ses premières journées scientifiques.

des malades mentaux (communément appelés fous), pour la plupart dénudés, circuler à travers les artères de Libreville est devenue chose banale. Une indifférence généralisée, comme érigée en norme. Au manque de pudeur, s'ajoutent les relents de violence chez certains malades, qui font parfois craindre le pire. Les exemples d'agressions étant légion.

C'est dire toute l'importance des premières journées scientifiques organisées par la Société gabonaise de psychologie et psychiatrie (Sogapsy). Depuis hier, vendredi 17 mai 2019, les experts et autres universitaires planchent sur le thème “Précarité, addictions et violences”. Lequel sujet fait l'objet de six tables rondes, toutes aussi importantes les unes que les autres.

Droit dans ses bottes, le Pr Samuel Mbadinga, maître de conférences en psychologie clinique et psychopathologie, a exposé sur le sous-thème “Des précarités et marginalités institutionnelles aux violences addictives : enjeux psychiques et perspectives” : " Ce constat m'a amené à questionner le phénomène. J'ai émis l'hypothèse selon laquelle si les malades mentaux sont dans la rue, c'est parce qu'ils ne sont pas pris en charge." Tel est le constat accablant effectué par le Pr Samuel Mbadinga.



Y. F. I.



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