Éliminatoires de la CAN-2025/ Lesotho-Gabon: une organisation qui inquiète sérieusement

Nous sommes loin, très loin du temps où la Confédération africaine de football saluait l'expertise du Gabon en matière d'organisation des rencontres après les deux CAN (2012 et 2017) réussies et qui se sont tenues sur notre sol, dont l'une entièrement. Aujourd'hui, que de regrets ! Nous avons perdu ces acquis. Dimanche dernier, il était prévu que la délégation gabonaise quitte Franceville dès 13 heures pour Durban. Mais contre toute attente, les Panthères voyageront certes le même jour, mais... à minuit.

Épuisés par 8 heures de vol avec escale, les joueurs et le coach vont manifester leur colère. La presse, non plus ne sera pas épargnée. Livrés à eux-mêmes dans un autre hôtel à Durban, les envoyés spéciaux gabonais seront surpris d'apprendre qu'ils dormiront à deux par chambre. Pour réaliser de supposées économies. Alors qu'il n'en était rien. Sans interlocuteur, chacun s'organisera comme il peut. Avant qu'une solution soit trouvée.Le jour du match, aux alentours de 13 heures, les journalistes se verront interdire l'accès de leurs chambres au motif qu'ellesavaient été réservées pour la période du 13 au 14 octobre. Or, la délégation est arrivée le 14.

Durant des heures, ils traîneront dans le hall de l'hôtel Nomad sans solution. À 14 heures, soit à une heure du coup d'envoi du match, ils seront à l'hôtel avant qu'une solution, là aussi, ne soit trouvée. Pis, pour le voyage retour, c'est encore silence radio. On parle tantôt de 18 heures comme heure de départ pour l'aéroport, puis 19 heures après la fin du match... Nous y reviendrons pour situer les responsabilités de chacun dans ce désordre finalement organisé.