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Société & Culture

Eaux et Forêts : les agents réclament 5 trimestres d’arriérés de primes

Les agents des Eaux et Forêts optant pour une grève

Un attroupement inhabituel a retenu, en milieu de semaine écoulée, l’attention au parking du ministère des Eaux et Forêts. La cause ? Un mouvement d’humeur des agents réunis autour du Syndicat national des agents des Eaux et Forêts (Synapef) qui ont décidé d'entrer en grève.

“Le Code du travail est clair. Lorsqu’un préavis a été déposé et que le délai légal est dépassé, le syndicat retourne vers l’assemblée générale pour demander la conduite à tenir. Et l’assemblée a décidé qu’elle entre en grève”, a fait savoir le président du Synapef, Guy Roger Pambou.

Bien que le mouvement soit effectif depuis mercredi, le syndicat affirme vouloir respecter les textes en instaurant un service minimum.“ Il y aura des heures arrêtées où les travailleurs seront au poste, puis au piquet de grève ”, précise-t-il, insistant sur le fait que cette action vise moins à bloquer l’administration qu’à “ pousser le patronat à comprendre la nécessité du dialogue ”.

Au-delà des revendications salariales, le Synapef dénonce surtout une crise profonde de gouvernance. Le point de discorde majeur reste le paiement de cinq trimestres d’arriérés de primes, mais aussi la baisse inexpliquée de l’enveloppe budgétaire liée à l’application de l’arrêté 43, passée de 750 millions à moins de 400 millions de FCFA.

Le syndicat s’interroge aussi sur le sort des 300 ordinateurs du projet Padeg, de véhicules acquis en 2023 et sur la répartition des 3 000 postes budgétaires promis par la présidence de la République.

Le Synapef lance un appel solennel au chef de l’État, afin qu'il restaure la transparence et la crédibilité au sein du ministère des Eaux et Forêts.

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