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Économie

Eau et électricité : la gratuité uni quement pour les plus démunis

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Après la grogne manifestée par les milliers de clients de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (Seeg), en raison de l’impossibilité pour eux de recharger gratuitement leur compteur Edan, le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Pascal Houangni Ambouroue, a organisé, vendredi dernier, une conférence de presse.

Il s’agissait, pour le membre du gouvernement, d’expliquer les raisons de l’exclusion, dans la 2e phase de gratuité, des clients disposant d’un compteur électrique de 6 kW, et ceux dont les consommations d’eau sont supérieures à 15 mètres cubes par mois. "La première phase de l’opération de gratuité de l’eau potable et de l’électricité a porté sur l’ensemble des abonnés de la Seeg de la catégorie des particuliers. Aussi, dans la pratique, compte tenu du nombre d’abonnés et de l’enveloppe financière allouée à la première phase, soit quatre milliards de francs CFA pour les consommations d’électricité et deux milliards de francs CFA pour les consommations d’eau, il a été retenu la répartition suivante : en électricité, prise en charge des consommations des particuliers en basse tension, à hauteur de 20 000 francs CFA TTC. Il s’agissait des clients sociaux (S1 et S2) et des clients ayant souscrit pour un abonnement de puissance 3 kW et 6 kW ; en eau, prise en charge des consommations des particuliers à hauteur de 15 000 francs CFA TTC", a indiqué le ministre.

Selon Pascal Houangni Ambouroue, cette prise en charge exceptionnelle décidée par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, se justifiait par un contexte particulier : la décision du confinement total du Grand Libreville, marqué par l’arrêt systématique de plusieurs activités avec des conséquences négatives sur la capacité des ménages à procéder au règlement de leurs factures d’eau et d’électricité.

Mais avec la décision de la levée du confinement total du Grand Libreville, de l’état d’urgence sanitaire et de la reprise progressive de plusieurs activités commerciales et administratives, le gouvernement a dû réajuster son soutien aux populations. Plutôt que de supprimer l’aide apportée par le chef de l’État, il a été décidé de la maintenir, mais au profit uniquement des personnes les plus vulnérables.



Maxime Serge MIHINDOU



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