MANDJI, le chef-lieu du département de Ndolou, dans la province de la Ngounié, vient à nouveau de connaître un nouveau drame. Au lendemain de la mort d'un ouvrier agricole d'Olam Palm, attaqué par un éléphant (L'Union du mardi 22 novembre 2022).
En effet, lundi dernier, une fillette de 3 ans identifiée comme Chloé Mikouanga est passée de vie à trépas, en se noyant dans un puits, au quartier Bongaville. Selon une source proche du dossier, les faits se sont produits vers 15 heures. Ce jour-là, la gamine aurait déjoué l'attention de ses parents. Après quelques heures de recherches, elle sera retrouvée morte au fond d'une fosse mesurant près d'un mètre de profondeur.
L'excavation réalisée à une dizaine de mètres du domicile de Francis Nziengui et Mamie Koumba était remplie par les eaux de pluies. Sitôt retirée du piège mortel, la petite Chloé Mikouanga a été inhumée par les membres de sa famille très meurtrie. Face à ce nouveau drame consécutif aux puits non sécurisés, la vigilance des parents et l’irresponsabilité des propriétaires des fosses sont remis au goût du jour.
En effet, comment comprendre cette obstination de certains individus à ne pas conduire à terme la construction des latrines et autres puisards ? Comme il l'a fait à Mouila, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Mouila devrait aussi s'intéresser à agissements qui semblent prendre de l'ampleur à Mandji. Histoire de prévenir d'autres drames.
F.N
Mandji/Gabon