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Économie

DOSSIER SEEG/Fin de la sous-traitance : une décision salutaire ou périlleuse ?

DOSSIER SEEG / Fin de la sous-traitance : une décision salutaire ou périlleuse ?

L’annonce de la mise au ban de tous les sous-traitants de la SEEG par le chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema a été vécue comme une onde choc dans l’entreprise, mais surtout au niveau de ses partenaires.

En effet, ce sont 2 600 entreprises qui viennent de voir leur contrat rompu unilatéralement par les autorités de la Transition. Ces "bannis", jusque-là, assistaient techniquement la SEEG dans divers domaines tels que l a maintenance des infrastructures, la logistique et autres… L’objectif étant, explique-t-on, de permettre à la société de se concentrer sur ses missions principales et d’optimiser ses ressources. Alors pourquoi une telle décision brutale envers des partenaires qui apportent leur savoir-faire à la SEEG dans ses opérations au quotidien ? Selon des sources autorisées, plusieurs entreprises de sous-traitance sont en réalité la propriété de plusieurs cadres de la SEEG avec des employés qui ne sont autres …que des agents de la SEEG déjà en fonction.

Ces derniers, essentiellement motivés par l’appât du gain et les bénéfices rapides, avaient pris l’entreprise en otage pour leur compte personnel sans un véritable apport pour la bonne marche de l’entreprise. Le dernier directeur général de la SEEG sous l’ère Veolia, Antoine Boo, avait d’ailleurs fait une confidence à l’un de nos reporters sur cette problématique. "Il y a plusieurs SEEG à l’intérieur de la SEEG. Et tout le monde le sait", avait-il lâché sans plus de commentaires. Une manière à lui de dénoncer la corruption active de plusieurs cadres dirigeants en intelligence avec des personnalités tapies au sommet de l’Etat. Aujourd’hui, avec la fin de la sous-traitance, l’opinion reste quand même dubitative quant à la capacité de la SEEG à faire face à ses obligations quotidiennes.

"Un contrat de sous-traitance implique des obligations mutuelles. Une rupture brutale peut engager la responsabilité de l’entreprise qui l’initie. D’un point de vue opérationnel, une telle rupture pourrait perturber la continuité des services, cruciale dans le secteur de l’énergie. La SEEG devrait alors trouver rapidement des solutions alternatives pour assurer ses missions", indique un observateur avisé cité par une chaîne de télévion locale.

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