Détention de Sylvia et de Nourredin : ABO toujours très remonté

Ali Bongo Ondimba, déchu de la présidence de la République le 30 août 2023, n'en démord pas. Droit dans ses bottes, il continue de mener son combat pour la libération de son épouse Sylvia et son fils aîné Nourredin. Tous deux incarcérés à la prison centrale de Libreville au lendemain de l'avènement au pouvoir du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Toujours reclus dans sa confortable résidence sise à la Sablière, l'ancien chef de l'État vient d'en remettre une couche. Dans un entretien accordé au directeur de publication de l'hebdomadaire "Jeune Afrique", Ali Bongo Ondimba a exprimé son ire. "(...) J'en ai marre… Cela fait désormais un an et demi que Sylvia et Nourredin sont emprisonnés. Ils (Ndlr : les nouveaux dirigeants, selon lui) leur ont tout pris, tout confisqué. Je veux qu'ils soient ici, auprès de moi.

Nous sommes coupés du monde, surveillés, ça changerait quoi pour eux ? Je garantis que nous nous tiendrons à carreau mais au moins ma femme et mon fils vivraient dans des conditions plus décentes avec moi", suppliet-il presque.

Voilà un nouveau coup de pression mis par le fils de feu Omar Bongo Ondimba après son récent épisode de grève de la faim. En réalité, ce dernier ne rate pas une occasion de plaider pour la libération des membres de sa famille. Notamment dans les médias internationaux. Dans ce feuilleton, semble-t-il, à multiples rebondissements, figure tout de même une bonne nouvelle. À savoir l'amélioration de sa santé ainsi que ses conditions de vie. Il l'a d'ailleurs fait savoir à son interlocuteur.

"J'ai pu récupérer mes médecins, un orthophoniste. Pascaline (sa sœur aînée) veille à améliorer mon quotidien, la nourriture", a-t-il déclaré. À cela s'ajoute la mise à sa disposition d'un majordome indien. Lequel majordome, à en croire nos confrères de Gabonreview, lui concocte des jus de carottes au gingembre. L'homme occupe, entre autres, ses journées à jouer aux mots fléchés et au sudoku.