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Économie

Crise dans le secteur pétrolier: les négociations vont bon train

Crise dans le secteur pétrolier: les négociations vont bon train

La crise dans le secteur pétrolier, née des incompréhensions entre les responsables des entreprises et les employés, alimentés par les syndicats, dont l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) et le patronat, l’Union pétrolière gabonaise (Upega), est sur le point d’être résolue.

En effet, après le dilaogue de sourds qui a duré de nombreux mois, les différentes parties ont décidé de reprendre la voie des négociations.

C’est l’objet de la réunion qui s’est tenue hier à Libreville entre les responsables de l’Onep, de l’Upega et ceux de la commission de la présidence de la République sur le dialogue social du secteur des Hydrocarbures.

Devant déboucher sur la signature de procès-verbaux (PV), cette réunion a été l'occasion pour chaque partie de clarifier sa position.

"La commission a planté le décor et les parties se sont engagées en termes de principe pour trouver un accord et signer le procès-verbal qui va ramener la sérénité dans le secteur pétrolier. Nous avons un point sur lequel nous devons nous accorder et c'est celui qui fera l'objet des discussions. Quoi qu’il en soit, le secteur pétrolier est un secteur stratégique de l'économie gabonaise et il est inacceptable que l'une et l'autre partie fassions preuve de blocage dans les négociations", a souligné le secrétaire général de l'Onep, Sylvain Mayabi Binet.

Du côté de l'Upega, ces négociations ont de fortes chances d'aboutir à une bonne conclusion.

"Les travaux avaient été suspendus du fait des désaccords sur deux points. Nous avons repris les travaux vendredi. Mais fondamentalement, il n'y a pas de problèmes en tant que tel, c'est davantage une question de formulation et de précision qu'autre chose. Nous sommes tombés d'accord sur un point, à savoir le rachat des jours de récupération. Il y a un deuxième point qui va être abordé, nous échangeons dans un esprit de dialogue. La signature n'interviendra que lorsque toutes les parties seront tombées d'accord", a souligné la présidente de l'Upega, Jacqueline Bignoumba.

 

Hans NDONG MEBALE

Libreville/Gabon

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