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Faits divers & Justice

Covid-19 : Quatre trafiquants présumés de carnets de vaccination arrêtés

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LES agents de la Direction générale des recherches (DGR) ont neutralisé, mercredi 24 juin dernier, quatre individus suspectés de s'être livrés à un trafic de carnets de vaccination contre le Covid-19

LES agents de la Direction générale des recherches (DGR) ont neutralisé, mercredi 24 juin dernier, quatre individus suspectés de s'être livrés à un trafic de carnets de vaccination contre le Covid-19. Il s’agit des Gabonais Patrice Obiang Obame et Séverine Biyé Aba, ainsi que des Camerounais Alain-Roger Ndzié et Célestin Boyomo dont le réseau a été découvert dans les galeries de l'ancienne gare routière de Libreville.

Tout part de l'interpellation de Alain-Roger Ndzie, à l'aéroport international Léon-Mba de Libreville. Ce dernier, qui devait se rendre au Cameroun, fait part de son désir de se faire vacciner rapidement contre le Covid-19, dans le but de voyager en toute quiétude. C'est ainsi qu'il a l'idée d'approcher son compatriote Célestin Boyomo. Ce dernier le rassure : il a des connaissances qui peuvent lui fournir rapidement le carnet de vaccination en question déjà rempli.

C'est ainsi que Séverine Biyé Aba est mise à contribution. Auprès d'elle, le demandeur de la carte confie qu'il aura déboursé 40 mille francs pour obtenir le précieux document. Une fois en poche, il prend la direction de l’aéroport pour prendre l'avion.

Mais lors des formalités de vol, les agents en poste constatent que son carnet de vaccination contient plusieurs anomalies. Alain-Roger Ndzie est tout de suite écarté pour être interrogé. Le voyageur est ensuite mis à la disposition des éléments de la DGR, auxquels il relate les faits.

Les pandores font alors une descente dans les galeries de l'ancienne gare routière, où ils interpellent les complices présumés. Une clé USB détenue par Séverine Biyé Aba aura permis de découvrir plusieurs documents que les faussaires trafiquaient. Parmi ceux-ci, des actes de naissance, des diplômes, des tests PCR, des autorisations spéciales de circuler et plusieurs autres documents administratifs.

À la lumière des faits, les mis en cause appartiendraient à un réseau plus étendu qu'on ne le pense et qui semble être bien implanté à l'ancienne gare routière.



Abel EYEGHE EKORE



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