LA flambée des prix constatée récemment sur le marché de Franceville, par les agents du service provincial de la concurrence et de la consommation, annonce une éventuelle pénurie d’aliments, si aucune solution n’est trouvée durant ce mois de décembre.
Une situation qui a été au centre d’un échange entre le préfet de la Passa, Raphaël Obali, à la place du gouverneur empêché et les commerçants, en présence du chef de service provincial de la concurrence et de la consommation, Guy-Roger Mbadinga, mercredi 6 décembre 2023, à l’hôtel de ville de Franceville. Objectif de la discussion, répertorier les problèmes liés au dysfonctionnement du marché ; Sensibiliser les opérateurs économiques sur certaines pratiques commerciales ; Faire des propositions afin d’alléger les coûts d’achats du consommateur final, tenant compte des recommandations du gouvernement relatif au blocage des prix de certains produits. Cependant, l’état actuel de la route économique, allant de Libreville à Franceville, en saison de pluie, ne permet pas aux commerçants de faire transporter les vivres frais.
Actuellement, les stocks de nourriture s’épuisent dans les magasins et la rareté occasionne la flambée de prix. « Vue l’état actuel de la route, les camions ne peuvent plus transporter les vivres frais, parce que la marchandise arrive détruite. Nous ne savons pas à quoi nous attendre d’ici le 25 décembre. Aucun commerçant ne peut prendre le risque de jeter sa marchandise, soit dans un camion qui se renverse, ou dans un autre qui arrive après deux mois. Nos stocks ne tiendront qu’une semaine en gros », a précisé Jawad Ndinga.
Par ailleurs, la piste de solution à explorer par les gouvernants est la voie ferrée. Si et seulement si Setrag, ne brandit pas son énorme coût de transport des conteneurs de marchandises aux commerçants. « Avec l’aide des autorités gabonaises, nous pouvons explorer la possibilité du train, mais si les coûts de transport de Setrag sont toujours aussi exorbitants, nous ne savons pas ce qui pourrait advenir de la province du Haut-Ogooué. Mais, en entendant, le préfet a sollicité des commerçants un sacrifice, pour maintenir les prix à la normale.
Nadège ONTOUNOU
Franceville/Gabon
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