La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a ramené vendredi dernier de 4,2% à 2,8% ses prévisions de croissance pour la zone Cemac en 2015.
Cette situation est due à la frilosité des cours du pétrole, mais aussi à l’insécurité autour du lac Tchad et aux problèmes en Centrafrique, expliquent les experts de la Banque Centrale. Pour juguler la crise, la BEAC a fait passer le taux d’intérêt des appels d’offres (TIAO) de 2,95% à 2,45%. Selon Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la BEAC " Cette décision, qui permettra de booster l’activité, est liée au net ralentissement de la croissance justifiée par la baisse de la production pétrolière, la chute des cours du baril (...)".
Dans ses prévisions antérieures, la Banque centrale annonçait aussi une augmentation de la production du brut au premier trimestre 2014. Elle a également fait volte-face '' Nous effectuons des prévisions, mais constatons après coup que les engagements pris par les entreprises pétrolières en termes de production ou d’entrée en exploitation de nouveaux gisements, compte tenu des cours mondiaux et des coûts d’exploitation, sont remis en cause », a-t-il précisé, sans donner, cette fois, de chiffres.
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