Lors de l'exposé des motifs du volet ressources du projet de loi de finances 2018, à l'Assemblée nationale, le ministre de l’Économie, de la Prospective et de la Programmation du développement durable, Régis Immongault, est revenu sur le contexte d'exécution de la loi de finances rectificative 2017.
Tenant compte de ce contexte national et international, et de l'évolution de l'activité économique au premier semestre 2017, il a indiqué que « la croissance du PIB devrait se situer en termes réels à 0,8 % cette année contre 1,1% en 2016 ». Le ralentissement des activités dans les secteurs du pétrole, du BTP et du commerce serait à l'origine de cette faible croissance.
Et ce, ajoute-t-il, « malgré la relance des activités dans l'exploitation minière, l'agriculture, l'industrie agroalimentaire, les transports et la poursuite de l'accroissement de la production du secteur bois ainsi que les premiers effets positifs de la mise à œuvre du Plan de relance économique ». Sans oublier que la légère embellie mondiale, imputable à la hausse des prix du baril du pétrole et de la sidérurgie, a eu un effet induit sur l'économie nationale.
Néanmoins, revenant sur la croissance nationale de moins de 1% que va enregistrer le Gabon, elle est portée par la croissance dans la production du secteur hors pétrole (+1,8%). Ledit secteur doit sa performance au dynamisme de l'exploitation du manganèse et à l'industrie minière, au secteur forêt-bois, au transport et à l'agro-industrie.
I.M'B.
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