Sauf surprise énorme, Wenceslas Mamboundou devrait rempiler à la présidence de l'Autorité de contrôle des élections et du référendum (ACER). En tout cas, il fait figure de grandissime favori pour se succéder à lui-même. D’autant plus que son passage à la tête de l'ACER lors de la présidentielle d'avril dernier s'est révélé globalement positif, aux yeux de plus d'un observateur.
En parvenant, entre autres, à asseoir la crédibilité et la légitimité de cet organe. Tant d'aucuns craignaient de le voir tomber dans une certaine dérive en exerçant ses missions loin de toute forme d'objectivité. Une trajectoire que Wenceslas Mamboundou aura su éviter avec rigueur et exemplarité, notamment lors de la désignation des représentants locaux de l'ACER.
Lesquels, en toute impartialité, se sont assurés de la régularité, la transparence et la sincérité du scrutin du 12 avril écoulé en garantissant aux électeurs ainsi qu'aux candidats le libre exercice de leurs droits. Tout en veillant à la bonne organisation matérielle des opérations électorales. Bref, l'horizon semble donc dégagé pour ce spécialiste des processus électoraux et la démocratie, titulaire d'un PH.D en sciences politiques décroché à l'Université Laval du Québec, au Canada.
En tout cas, un second mandat à la tête de l'ACER sonnerait pour lui comme une bien belle revanche, après avoir essuyé deux revers successifs en postulant à la présidence du Centre gabonais des élections (CGE). C'est dire qu'il apparaît comme étant une personnalité résiliente et persévérante qui a toujours cru à la nécessité de ne jamais lâcher prise. Même si, il convient de le souligner, cette fois, contrairement à l'élection présidentielle qui est à siège unique, il s'agit des élections à plusieurs sièges. Mieux, ceux-ci sont d’ailleurs très nombreux.
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