Les habitants de la cité Sni-Conteneur se sont réveillés en pleurs, hier. Et pour cause : Périne Renamy, une veuve de 68 ans, a été retrouvée morte à son domicile.
Selon une source proche de la famille, les malfaiteurs l'auraient agressée à coups de bâton, avant de la tuer et tenter d'incendier la maison pour dissimuler assurément leur crime odieux. Rien ne présageait ce qui est arrivé cette nuit de lundi à mardi à la victime, une fervente chrétienne qui, après l'église, était rentrée un peu plus tôt que prévu chez elle.
C'est donc au milieu de la nuit que les malfrats, après avoir escaladé la barrière de la concession, se seraient introduits dans la maison en passant par l'une des fenêtres. Aussi seraient-ils tombés nez à nez avec la maîtresse des lieux, qu'ils auraient assommé à coups de bâton. Les malfrats l'auraient tuée, avant de tenter de mettre le feu à la maison et prendre la poudre d'escampette.
Le lendemain, le corps sans vie de la sexagénaire sera retrouvé. La tête enflée, le corps marqué par les brûlures et l'intérieur de la maison partiellement brûlé. Qui sont les auteurs de ce crime ? Que cherchaient-ils exactement en pénétrant au domicile de cette veuve ? La famille suspecterait tous les travailleurs de cette dernière, d'autant qu'ils connaîtraient toutes les entrées et sorties de la demeure, ainsi que les mouvements de Périne Renamy.
D'ailleurs, l'un des travailleurs venait d'être remercié, après avoir volé la somme de huit cent mille francs à sa patronne. Aussi curieux que cela puisse paraître, ce drame survient quelques jours seulement après ce désaccord.
La victime était-elle en possession de plus d'espèces sonnantes et trébuchantes, au lendemain du mariage de sa fille, qui auraient attisé l'appétit des criminels ? Autant de questions auxquelles vont devoir répondre les Officiers de police judiciaire (OPJ) de la Police judiciaire (PJ). De sorte que les malfaiteurs soient rattrapés et que ce crime ne demeure pas impuni.
IMM
Owendo/Gabon