Deuxième de cette poule avec le Burkina, le Gabon peine à marquer les buts attendus. A l'inverse, le Cameroun semble retrouver ses repères.
LORS de la présentation du groupe A, nombreux étaient ceux qui ne voyaient aucun favori dans cette poule. Le Gabon, pays organisateur, le Cameroun et le Burkina sont trois des équipes qui connaissent bien la compétition. De plus, par leurs récents parcours et leur forme actuelle, elles sont quasiment au même niveau. La seule inconnue demeurait la Guinée-Bissau.
Après deux journées, le Cameroun a pris l'ascendant sur ses principaux rivaux gabonais et burkinabé. Un nul contre les Étalons et une victoire dans la douleur face aux Lycaons bissau-guinéens auront suffi pour le propulser à la tête du classement. Voilà le premier enseignement après deux journées. Autre constat, plus analytique, on remarque que la formation qui reçoit domine (théoriquement) sur trois points : la possession, le pourcentage de passes réussies et le nombre de duels aériens remportés.
Du côté du Burkina Faso, Paulo Duarte a mis en place une configuration tactique très finaude. Il a bâti une équipe véloce, athlétique, combative, dont la caractéristique première est le contre. Les Étalons ont ainsi pu en placer un contre le Cameroun et deux face aux Panthères.
Serge A. MOUSSADJI
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