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Sport

[CAN MAROC 2025] - Anse Jörgen Ngoubi : "Nous ne sommes pas qu’une équipe, mais une famille guidée par le même objectif"

Anse Jörgen Ngoubi, footballeur international gabonais

L'Union. Anse Jörgen Ngoubi, vous vous apprêtez à participer à votre première Coupe d'Afrique des Nations, au Maroc. On peut parler du rêve d'un enfant qui se concrétise.

-Anse Jörgen Ngoubi : Oui, c’est un rêve d’enfant ! C'est le rêve de l'enfant de Nzeng-Ayong qui, lors de la Coupe d'Afrique des Nations au Gabon, avait les yeux rivés sur l'écran de télévision. À 12 ans, je me suis dit, un jour je serai convoqué en sélection pour participer à une Coupe d'Afrique. C'est chose faite aujourd'hui. Je rends grâce à Dieu ! C'est tout simplement magnifique. Du rêve à la réalité. J'y suis, c'est incroyable !

Racontez-nous. Quel sentiment vous a animé au moment où vous avez appris que vous irez à la Coupe d'Afrique des Nations ?

-Lorsque j’ai su que j’allais participer à cette Coupe d'Afrique des Nations, j’étais soulagé et très heureux. Vous savez, dans ma vie, j'ai connu trop de difficultés. Ces difficultés ont forgé fort heureusement un caractère d'acier m'ayant permis d'être là où je suis en ce moment. Cette convocation, je reste convaincu, est le résultat de ma force de travail et de ma résilience.

Avant, n'aviez-vous pas des inquiétudes sachant que le coach ne vous a pas convoqué pour les barrages du Mondial-2026 ?

-Oui, j’avais bien entendu des inquiétudes à ce niveau. Surtout sachant que je n'avais pas été convoqué lors des barrages du Mondial 2026 au Maroc. Et, par conséquent, tu te poses un tas de questions. Mais après, j'ai eu un entretien franc avec le staff technique de la sélection. Et très rapidement, le doute s'est dissipé à quelques jours de la dernière conférence de presse du coach Thierry Mouyouma.

Beaucoup de Gabonais ne vous connaissent pas. Qui est Anse Ngoubi ?

-Cet exercice, se présenter, est toujours difficile. Mais bon ! Qui est Anse Jörgen Ngoubi ? Je suis né le 31 janvier 2000 à Port-Gentil. J'ai donc 25 ans. J'évolue actuellement en première division du côté de Malte, au FC Mosta. Au Gabon, j’ai évolué en 3e division au Club Sportif de Libreville (CSL), club créé par l'international gabonais Didier Ibrahim Ndong, que je considère un peu comme un "père". Ensuite je me suis rendu en France où j'ai poursuivi ma carrière jusqu'à Malte. Voyez brièvement qui je suis.

Parlez-nous un peu de votre parcours sportif au Gabon, en France puis au Luxembourg.

-D'entrée, sachez que mon cas est un peu atypique. Je n’ai pas fait de centre de formation pour commencer. J'ai débuté au quartier comme tous les jeunes de mon âge. Et par la suite, j'ai enchaîné les camps d'entraînements de gardien avec le coach Yvon Koumba, ancien coach des gardiens des Panthères. En 2017, je suis repéré par le CSL lors d'un match amical avec une équipe de notre quartier. Dans la foulée, je suis pris comme junior, puis l'année d'après, j'évolue en D3 avec cette équipe. En 2018 je monte en France et j'intègre l’US Raon-l’Étape, club évoluant en National 3. Je passe 18 mois au sein de cette formation avant de rejoindre Malte en janvier 2025, le jour de mon anniversaire.

Vous comprenez alors pourquoi je parle de trajectoire atypique ! Au Maroc, lors de cette Coupe d'Afrique, quelles seront vos ambitions personnelles ?

-Pour cette compétition au Maroc, mon objectif personnel est d’aider l’équipe à aller le plus loin possible, que ce soit aux entraînements ou en match, peu importe. Je ferai ce qu’il faut pour pouvoir aider notre Nation. Le Gabon n'a jamais joué une demi-finale de CAN.

Pensez-vous que cette fois c'est la bonne ?

-Comme le coach le dit souvent, notre objectif est de briser ce plafond de verre qui est le quart de finale. Nous n'avons jamais joué les demi-finales : c'est cela notre objectif pour cette édition et le reste on verra chemin faisant. Et pour y arriver, nous prendrons chaque rencontre de la CAN comme une finale.

Selon vous, quel est l'atout majeur des Panthères ?

-L’atout majeur des Panthères reste notre collectif. Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. Nous ne sommes pas qu’une équipe, mais une famille guidée par le même objectif : celui d’écrire l’histoire de notre Nation. Nous allons conclure cet entretien par un souhait Je souhaite que le Gabon aille en finale.

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