IL n'y aura donc pas de suspense le vendredi 12 mars prochain à Rabat (Maroc)
IL n'y aura donc pas de suspense le vendredi 12 mars prochain à Rabat (Maroc). Lors du renouvellement du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf). En effet, après les désistements surprises du Sénégalais Augustin Senghor, de l'Ivoirien Jacques Anouma et, récemment, du Mauritanien Ahmed Yahya, le Sud-Africain Patrice Motsepe reste donc l'unique candidat au poste de président de la Caf.
Il deviendra ainsi le 8e président de la Confédération africaine de football, après les Égyptiens Abdelaziz Salem (1957-1958), Mohamed Abdelaziz Moustapha (1958-1968), le Soudanais Mohamed Abdelhalim (1968-1972), l'Éthiopien Ydnekatchew Tessema (1972-1987), le Soudanais Mohamed Abdelhalim (1987-1988), le Camerounais Issa Hayatou (1988-2017) et le Malgache Ahmad Ahmad (2017-2020).
Tout s'étant décidé lors de la réunion de Rabat. "Tout le monde sait à la Caf que c'est le président de la Fifa qui est derrière cette manœuvre. Il a tout fait pour imposer à tous son candidat : le Sud-Africain Patrice Motsepe. D'ailleurs, lors de la rencontre de Rabat, les 27 et 28 février, Gianni Infantino, le président de la Fifa, a dépêché au Maroc le Congolais Véron Mosengo Omba, en charge des fédérations à la Fifa et le Suédois Mattias Grafström, le principal assistant du président de la Fifa, pour demander aux quatre candidats en lice de s’entendre sur un nom. Un accord a donc été trouvé.
Patrice Motsepe comme président, Senghor comme premier vice-président, Ahmed Yahya deuxième vice-président et Anouma conseiller spécial du président. C'est en réalité un partage du gâteau et des postes qui s'est joué à Rabat.
Willy NDONG
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