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Société & Culture

Buse du Rond-point de Nzeng-Ayong : les travaux à l'arrêt

Buse du Rond-point de Nzeng-Ayong : les travaux à l'arrêt

Le 14 juillet 2025, un communiqué officiel signé du ministre des Travaux publics (TP), Edgard Moukoumbi, annonçait le début des travaux de remplacement d'une batterie de trois buses métalliques, par un triple dalot, entre la pharmacie de Garde et le Rond-point de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville.

Les travaux confiés à l'entreprise GIGS devaient durer 2 mois, et la livraison du chantier le 16 octobre 2025. Or ce délai est visiblement dépassé. Et il y a lieu de s'inquiéter outre mesure. Mercredi, alors de passage sur les lieux, nos reporters ont pu se convaincre d'une triste réalité : les travaux, bien qu'ayant commencé, sont à l'arrêt. Il n'y a plus l'ombre d'un ouvrier ni du moindre engin sur le site. L'entreprise semble avoir plié… bagages.

Nous voulions avoir des renseignements, mais personne sur les lieux pour nous édifier. Même les tentatives téléphoniques sur le numéro inscrit sur le panneau du chantier sont restées vaines. Les jours passent, et ce linéaire est toujours fermé aux usagers. Pour se frayer un chemin, les piétons qui viennent de chaque "rive" du canal, longent une barrière en tôles et empruntent une petite passerelle de fortune.

Au regard des désagréments qu'elle occasionne, cette situation agace plus d'un. Nombreux étant ceux qui pensent, à tort ou à raison, que l'on retombe peu à peu dans les travers de l'atonie et du dilettantisme ambiant. Alors que la volonté du chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, est claire : doter le Gabon, en commençant par Libreville, d'infrastructures routières modernes et fiables.

Pour rappel, le lancement des travaux à ce niveau précis de Nzeng-Ayong, fait suite à l'effondrement d'une buse qui, au fil du temps, devenait une menace permanente pour les usagers. Qui souhaitent, du reste, voir ces travaux reprendre assez rapidement pour rallumer la flamme de l'espoir.

"Si le gouvernement savait qu'il n'était pas prêt, pourquoi alors nous bourrer d'espoir. Nous vivons un calvaire depuis que cette route est barrée. Nous prenons des risques en traversant ce pont de fortune pour prendre ensuite un taxi", s'offusque une habitante de Nzeng-Ayong, visiblement dégoûtée par l'arrêt brusque de ce chantier.

Il se raconte aussi que, à la nuit tombée, cette zone devient un repère de bandits et autres braqueurs de petit acabit qui écument les environs et ne ratent pas la moindre occasion pour tomber sur ceux ou celles qui s'y aventurent seuls à certaines heures de la nuit. Sans oublier que les taxis se font rares, cette route étant fermée à la circulation depuis quelques mois.

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