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Faits divers & Justice

Bitam : Un élève de Terminale retrouvé avec le cou tranché !

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La victime a été identifiée comme Séverin Nkoghe Mvé, âgé de 29 ans, apprenant au lycée évangélique Edzang Nkoulou (LEEN) du chef-lieu du département du Ntem.

LA scène est insoutenable ! Un jeune homme reconnu sous le nom de Séverin Nkoghe Mvé, a été retrouvé baignant et se tortillant dans une mare de sang, au quartier Bitam 1 (commune de Bitam), dans la nuit du 1 er au 2 juillet 2021, vers deux heures du matin. L’élève de la classe de Terminale au lycée évangélique Edzang Nkoulou (LEEN) avait une partie du cou sectionnée.

Les noctambules à l’origine de la triste découverte et d’autres riverains ont, sans perdre trop de temps, transporté le blessé vers le centre médical de Bitam. Malheureusement, l’équipe médicale n’a pu sauver l’élève, qui va succomber à sa blessure quelques minutes plus tard.

Alertés à leur tour, les Officiers de police judiciaire (OPJ) ont immédiatement ouvert une information judiciaire pour tenter de retrouver les auteurs de cet assassinat. Selon une source proche du dossier, la victime a été retrouvée avec le cou tranché, dans un endroit sinistre et retiré des maisons d’habitation du quartier Bitam 1.

Dans la ville, les spéculations vont déjà dans tous les sens. Une bonne partie de l’opinion pense que Séverin Nkoghe Mvé aurait été un membre des groupes de jeunes délinquants qui sèment la terreur, depuis quelque temps, dans le chef-lieu du département du Ntem. Et que, le jeune homme aurait tout simplement été victime d’une rixe entre " copains ", qui aurait donc dégénéré en drame.

D’autres Bitamois n’hésitent pas à évoquer un règlement de comptes entre amis. Les bourreaux de l’élève de Terminale ont fait usage, visiblement, d’une arme blanche très tranchante, pour envoyer ad patres le jeune homme.

Enfin, une dernière partie de l’opinion croit que le défunt, tentant de rentrer à son domicile, serait tombé dans un guet-apens tendu par des malfrats, dont le but aurait été de lui faire les poches. Aussi, le lycéen aurait-il sans doute opposé une farouche résistance à ses agresseurs, avant que ces derniers n’usent de la manière forte, en se servant d’une arme blanche.

L’enquête entamée par les limiers de la Police judiciaire (PJ) de Bitam permettra de démêler les fils de l’écheveau relativement à ce drame.

 

 

 



E. EBANG MVE



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