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Société & Culture

Biodiversité : les propositions fortes du Gabon au secrétariat mondial des KBAs

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Du 21 au 22 septembre dernier, le groupe national de coordination des zones clés pour la biodiversité (KBAs) au Gabon, a organisé un atelier technique qui a pour objectif la vérification des sites à proposer au secrétariat mondial des zones clés pour la biodiversité, pour le compte du Gabon. Préservation de la biodiversité à l’échelle mondiale Dr Steeve Ngama, le coordonnateur national KBAs rappelle que ce travail d’identification avait conduit au 1er trimestre de l’année 2023 à suggérer une quarantaine d’espèces à identifier et à évaluer, afin de pouvoir les proposer.

« Sur la quarantaine de sites suggérés, quatorze avaient été considérés en priorité et ces sites concernent essentiellement ou majoritairement les aires protégées, aussi terrestres que marines. Et pour ces 14 sites prioritaires, la liste avait déjà été validée par le comité de pilotage du groupe national de coordination. Ce qui nous a donc donné l'aval de pouvoir les proposer officiellement au secrétariat mondial des zones clés pour la biodiversité. Et sur les 14 sites, nous avons à ce jour proposé 7 au secrétariat mondial des KBAs, qu'ils ont déjà réévalué » , a indiqué le Dr Steeve Ngama. Qui précise qu'au cours de leur atelier, il est questions de faire les dernières évaluations après leur processus de contre-expertise du secrétariat mondial des KBAs.

« Ils nous ont fait part de leurs observations et nous sommes en train d'effectuer des révisions, afin d’intégrer ces observations. Et donc si tout va bien, d’ici un à deux mois, ces 7 sites seront officiellement proposés au niveau de la base mondiale des KBAs », a-t-il indiqué. Précisant qu'à côté de ces 7 sites, il y a 6 autres qui vont être proposés d’ici début octobre, toujours au compte du Gabon. » avant de conclure : « le processus d'identification des zones clés est un processus inclusif qui intègre aussi bien les services publics que privés, les peuples autochtones et toutes les ONG qui contribuent à la préservation de la nature. C'est un processus évolutif, qui devrait être clos en décembre, sinon étendu jusqu'en mars 2024. »

AEE

Libreville/Gabon

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