Bacheliers boursiers: Quid des étudiants orientés par la Commission ?

Sommes-nous réellement en train d'écrire une nouvelle page de notre histoire ? Avons-nous compris le triptyque de la devise de notre pays, "Union-Travail-Justice", apparaissant sur l'ensemble des en-têtes de nos documents administratifs ? Les dirigeants de nos administrations ont-ils tourné le dos à l'orthodoxie ? Ces questions auxquelles les Gabonais attendent des réponses peuvent être adressées au directeur général de l'Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), Ruffin Ndjambou.

Ce dernier, à la tête d'une administration en charge de l'attribution des bourses aux étudiants, devant permettre à ceux-ci de poursuivre leurs études au Gabon ou à l'étranger, est au centre d'un débat dont il est le seul initiateur.

En effet, pourtant réuni autour de ses pairs du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du Secrétariat d'orientation scolaire, universitaire et professionnelle (Sosup), pour définir les critères permettant de retenir un établissement au détriment d'un autre, celui-ci, à la surprise générale, aurait fait le choix de jouer la carte de la "sélection personnelle".

Arc-bouté sur ses positions, Ruffin Ndjambou, qui a décidé de pas répondre à nos interrogations, met l'avenir de milliers d'apprenants orientés par le Sosup dans le doute. Confrontées à d'énormes difficultés pour y inscrire leur progéniture, de nombreuses familles s'en remettent quasi systématiquement à l'ANBG pour que ces derniers soient admis dans les écoles privées indiquées.

Dans ce contexte, et afin d'éviter toute polémique et tout potentiel mouvement d'humeur, les différentes parties sont invitées à retrouver la table des discussions pour sauvegarder l'avenir des étudiants, victimes collatérales de ce micmac né de la simple volonté d'un DG.