À l’occasion de la célébration de ses 50 ans d’existence, L’Union ouvre les portes de l’un de ses services les plus stratégiques mais souvent méconnus : son service de documentation. Créé en même temps que le quotidien, en 1974, ce service est né de la volonté des fondateurs du journal, sous l’impulsion du président Omar Bongo, de doter la rédaction d’un outil garant de la mémoire, de la fiabilité et de la continuité de l’information. " Le service de documentation de L’Union est né avec L’Union ", rappelle son responsable actuel, Dieudonné Kenguel. Le premier responsable, feu Mboui, a posé les bases d’un travail rigoureux de collecte et de classement, qui a permis, des années plus tard, d’engager une modernisation progressive. Dans les années 1980, Pierre Saulet et Patricia Okome ont structuré les premiers dossiers thématiques, ouvrant la voie à une documentation plus analytique et opérationnelle. Les années 2000 ont marqué un tournant décisif avec l’entrée dans l’ère de la numérisation.
Aujourd’hui, le service conserve l’intégralité du quotidien depuis le 30 décembre 1975, des périodiques extérieurs, plus de 10 000 dossiers thématiques et une photothèque remontant à 1974. La numérisation a permis de gagner en sécurité, en espace et en rapidité d’accès à l’information, tout en protégeant les archives contre les dégradations. Au-delà de la conservation, il propose des produits innovants, dont le Pressbook d’or, qui compile toutes les publications liées à une personnalité, et le Pressbook condoléances, précieux outil de mémoire lors des deuils.
Tourné vers l’avenir, l'équipe de Dieudonné Kenguel se prépare déjà à l’ère de l’intelligence artificielle et de la digitalisation intégrale. Un enjeu majeur pour que la mémoire de L’Union, pilier de la presse gabonaise, continue d’éclairer les décennies à venir.
random pub
