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Politique

Assemblée Nationale : Education et Santé à l’examen des députés

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Les membres de la Commission de la Santé, de l'Éducation et des Affaires sociales et culturelles de l'Assemblée nationale étaient particulièrement, hier, sur le front avec l'audition de deux députés : l'élu du 3e siège de la Boumi-Louetsi (Mbigou), Jules Esdras Mouhouloulou, et leur collègue du 2e siège de la Basse-Banio (Mayumba), Angélique Ngoma

Les membres de la Commission de la Santé, de l'Éducation et des Affaires sociales et culturelles de l'Assemblée nationale étaient particulièrement, hier, sur le front avec l'audition de deux députés : l'élu du 3e siège de la Boumi-Louetsi (Mbigou), Jules Esdras Mouhouloulou, et leur collègue du 2e siège de la Basse-Banio (Mayumba), Angélique Ngoma. Respectivement initiateurs de la proposition de loi portant réorganisation de la loi portant orientation générale de l'éducation, la formation et la recherche en République gabonaise ; et la proposition de loi relative à la santé de la reproduction.

Le premier, selon son initiateur, vise à corriger les incohérences relevées dans la loi 21/2 011 en prenant en compte les spécificités de notre système éducatif. De manière à asseoir une gouvernance en vue de réduire le taux de redoublement, d'améliorer qualitativement le cadre d'apprentissage, de diversifier les offres de formation, etc.

Pour sa part, à travers sa proposition de loi, l'élue du 2e siège de la Basse-Banio entend, au regard de l'analyse de plusieurs indicateurs, contribuer, entre autres à réduire la mortalité maternelle en s'attaquant au problème des grossesses précoces, en améliorant l'accès des adolescentes et jeunes filles aux services de santé reproductive par une éducation complète de la sexualité, en définissant un circuit d'approvisionnement des produits contraceptifs, ainsi que la mise à disposition de moyens de contraception modernes tout en accentuant la prévention du VIH.

Ces deux textes ont suscité un vif intérêt et un certain nombre d'interrogations de la part de leurs collègues. Lesquels disposent de quelques semaines pour les amender où les adopter en l'état.



J.KOMBILE MOUSSAVOU



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