Après l'annulation par la Cour constitutionnelle de l'élection législative au premier arrondissement de Mouila/Trois questions à... : Pr. Léon Nzouba : « Nous ne pouvons pas laisser Mouila entièrement entre les mains de l'opposition »»

l'union

Pr Léon Nzouba : Je suis très satisfait parce que la démocratie a triomphé. Et c'est un point fondamental pour notre jeune démocratie. Que les populations, à travers cette décision d'annulation, s'imprègnent de ce qu'est une démocratie dans les urnes.

Vous êtes l'auteur du recours en annulation qui a finalement prospéré. Quelles ont été les raisons évoquées dans votre requête?

- Les raisons sont purement d'ordre juridique. Parce que les élections dans notre pays sont encadrées par un corpus juridique solide. La non observation de ces règles établies dans nos lois commande que la personne lésée peut porter l'affaire auprès de la haute institution. Et cette non observation dans le cas présent à été caractérisée par deux choses extrêmement flagrantes. La première est qu'un scrutateur, de surcroît le représentant d'un candidat, s'est substitué au président du bureau de vote. En déambulant dans le bureau avec des bulletins de vote, en les distribuant aux électeurs. Le même a distribué de l'argent aux électeurs qui attendaient de voter. Cette situation très flagrante nous a conduit à déposer ce recours.

Deuxième raison. La loi dispose qu'un candidat ne doit pas être vu aux abords des bureaux électoraux le jour du scrutin....

Propos recueillis par,
Jonas OSSOMBEY