Loïc Arnaud Ndongo, Gabonais, a, au terme de son procès, écopé de douze mois de prison dont six assortis du sursis, et d'une amende de 300 000 francs.
LOÏC Arnaud Ndongo avait pris l'habitude de chasser dans le parc national de la Lopé, dans la province de l'Ogooué-Ivindo. Son animal de prédilection ? L'éléphant. Non pas pour sa chair, mais pour les précieuses pointes d'ivoire qui rapportent beaucoup d'argent à la vente. « J'avais besoin d'argent afin de poursuivre les travaux de la maison que je faisais construire à Booué », s'est justifié le jeune homme, qui a reconnu, lors de son procès devant le tribunal de première instance de Makokou, avoir abattu cinq éléphants. Et c'est, comble de l'histoire, l'abattage du cinquième pachyderme qui l'a conduit à la barre.
Alors que les écogardes faisaient leur patrouille journalière, ils sont tombés sur une carcasse d'éléphant dans le parc. Au cours de leurs investigations, ils appréhendent Loïc Arnaud Ndongo, en possession d'une arme à feu à l'intérieur du parc.
Assailli de questions, le jeune homme reconnaît qu'il a l'habitude d'aller braconner à l'intérieur du parc national de la Lopé.
Vianney MADZOU
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complèteRetournez à la rubrique Justice & Faits divers au Gabon Gabon