Une fois de plus, ce sont les "pompiers de service" (le directeur technique national, Jose Rocha Garrido, et le président de la Fégafoot, Pierre-Alain Mounguengui, ainsi que l'officier média de la fédération, Pablo Moussodji Ngoma) qui, à la place du sélectionneur national Jose Antonio Camacho, ont entretenu, hier, les journalistes sur la publication de la liste des 23 Panthères devant défendre les couleurs du Gabon. Contre le Burundi (le 8 septembre, pour la 2e levée des éliminatoires de la Can 2019) et face à la Zambie (le 11 septembre, match amical).
Une fois encore, le technicien espagnol dont les absences répétées à son lieu de travail frisent le mépris des Panthères et des populations sportives gabonaises, va prendre une équipe qu'il ne connaît pas. Un groupe sans force collective et sans harmonie. Un onze national qui ne pourrait peut-être offrir du plaisir à ses inconditionnels au cours des deux prochaines rencontres, qu'à partir de quelques individualités. La cohésion pourrait également poser problème, surtout qu'on n'est pas certain que tous les appelés ont de la compétition dans les jambes.
Il est grand temps que la Fédération gabonaise de football, à l'origine de l'arrivée, à la tête des Panthères, de Jose Antonio Camacho, qui se serait souvent illustré par son instabilité sous d'autres cieux, de prendre ses responsabilités. Parce que Antonio Camacho, payé par l'argent du contribuable gabonais, doit respecter les Panthères qui ne se préparent pas à Cieza (Espagne), sa contrée natale. Mais au Gabon.
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