S'il dit apprécier les efforts fournis par le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema et les membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) pour l’amélioration des conditions de vie de leurs concitoyens, le leader du Parti social démocrate (PSD), Pierre-Claver Maganga Moussavou, invite le peuple gabonais à voter ''non'' lors du référendum du 16 novembre prochain.
L’ancien vice-président de la République d'Ali Bongo Ondimba a clairement donné sa position le 6 novembre dernier lors d’une conférence de presse. Il construit son argumentaire sur le fait de vouloir protéger les institutions du pays et faire barrage à un régime "trop centralisé".
En effet, au cours de cette rencontre avec la presse, Pierre-Claver Maganga Moussavou a mis en garde contre une Constitution qui, selon lui, pourrait accorder trop de pouvoir à un seul individu. Chose qui affaiblirait les institutions gabonaises et nuirait à la démocratie voulue par tous.
"Une Constitution qui engendrerait un homme fort, fondant tel un épervier sur des institutions faibles, conduirait notre peuple à la déchéance sans réelle perspective", a-t-il déclaré.
De plus, le président du PSD soutien l’idée selon laquelle le référendum à venir pourrait mettre à mal la suite de la Transition : "Quand le peuple recouvre sa souveraineté par le biais du référendum, il est inenvisageable de la lui reprendre et poursuivre la Transition comme si de rien n’était".
Pour le bouvier de Moutassou, le choix est donc clair. "Fort de ce qui précède, je vote non. Ainsi, j’aurai fait ma part", a-t-il affirmé. En clair, PCMM a invité les Gabonais et Gabonaises à bien s’imprégner de ce projet de Constitution et le sanctionner dans les urnes.
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