Nouvelle Constitution : des sons de cloche discordants

Nouvelle Constitution : des sons de cloche discordants

La rentrée politique de l'Union nationale (UN), qui a eu lieu samedi 6 juillet dernier à Ntoum, a donné l'occasion à la présidente par intérim de cette chapelle politique, Jeanine Taty Koumba, de donner la position de son parti au sujet de la nouvelle Constitution pour laquelle se tiendra justement en décembre prochain un référendum.

Un référendum qu'un certain nombre de leaders de partis politiques menacent de boycotter. Une position que ne partage pas forcément l'UN.

Mais ce parti n'est pas moins favorable à ce que ce texte soit d'abord et avant tout soumis à l'appréciation des différentes institutions de la Transition pour d'éventuels amendements.

Histoire d'éviter qu'à l'avenir celui-ci donne lieu à des antagonismes inutiles et contreproductifs pour notre jeune démocratie. Une position que ne défend pas forcément la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoue-Mintsa qui, lors de l'une de ses dernières sorties, a fait part de ce que seul le président de la Transition est habilité à apporter des amendements à la mouture du texte qui sera soumis au référendum.

Bien que soutenant la Transition et le CTRI, l'UN ne garde pas moins son identité d'antan. D'autant que pour la hiérarque de cette formation politique, "la Constitution n'organise pas seulement le fonctionnement des institutions. Elle organise aussi notre vivre-ensemble".

C'est la raison pour laquelle elle suggère que le texte, avant qu'il ne soit mis à la disposition du peuple pour le vote, puisse être amendé par l'ensemble des institutions de sorte que la mouture finale soit consensuelle.

Dans leur entendement, Jeanine Taty Koumba et les militants de l'UN s'emploient à ce que les pratiques politiques à l'origine de la déliquescence des valeurs de notre pays ne reviennent au galop.

"Il faut éviter de penser que le référendum est une simple formalité et que par la suite c'est le président qui tranche", a prévenu la responsable de l'UN.

Jeanine Taty Koumba n'a pas manqué de rappeler que nous sommes dans une République et que dans une République, c'est le peuple qui décide et le tenant du pouvoir n'a rien d'autre à faire qu'à se plier aux décisions qu'il a prises.

 

A.M.

Libreville/Gabon

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