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Faits divers & Justice

Violences sur enfants : un père en prison pour maltraitance

Andy Freddy Nzue Mfene, le père fouettard avant son incarcération.

Andy Freddy Nzue Mfene, le père fouettard avant son incarcération.

Andy Freddy Nzue Mfene, un Gabonais de 30 ans, a été placé depuis vendredi dernier à la maison d'arrêt de Port-Gentil. Il est poursuivi par le parquet de la République près le tribunal de première instance du chef-lieu de la province de l'Ogooué-Maritime pour coups et blessures sur ses enfants.

Les faits. Début mars, un des responsables des Affaires sociales est informé par une personne de bonne volonté de ce que le nommé Andy Freddy Nzue Mfene et sa femme KLMM maltraitent leurs deux enfants. Lesquels sont scolarisés dans un établissement privé sis au quartier Côte-d'Azur, dans le 1er arrondissement de la cité pétrolière. Aussi, dans le cadre de la procédure, l'agent des Affaires sociales se rend à l'école des victimes présumées pour en savoir davantage. Là-bas, les deux enfants affirment que leur père et leur belle-mère passent le clair de leur temps à les frapper à l'aide d'un tuyau et d'un morceau de bois dont les stigmates sont perceptibles.

Il n'en faut pas plus pour que les éléments de l'antenne provinciale de la Police judiciaire (PJ) de l'Ogooué-Maritime soient saisis. Andy Freddy Nzue Mfene et sa concubine sont aussitôt neutralisés.

Interrogé sous le régime de la garde à vue, l'homme reconnaît les faits à lui imputés, notamment d'avoir asséné aux enfants des coups de bâton. Mais déclare n'avoir aucune intention de leur faire du mal encore moins de les blesser.

De son côté, la femme va confier qu'elle souhaitait juste punir ses beaux-fils, car ces derniers se sont accoutumés au mensonge depuis leur retour de Libreville, où ils étaient établis chez leur grand-mère.

Présenté vendredi dernier devant le magistrat instructeur, Andy Freddy Nzue Mfene a été écroué à la prison du Château pour coups et blessures volontaires (CBV) portés sur des mineurs. Faits prévus et punis par les articles 230 et 235 du Code pénal.

Sa concubine a, quant à elle, bénéficié d'une liberté provisoire.

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