Je vous demande de voter et faire campagne en faveur du projet de Constitution soumis à la sanction du peuple souverain. En disant cela, je vous invite clairement à voter pour le Oui''. C’est par ces mots que la présidente par intérim de l'Union nationale (UN), Jeanine Taty-Koumba, a clôturé, samedi dernier à Glass dans le 4e arrondissement de la commune de Libreville, les travaux du 2e Conseil national de sa formation politique. Une position sans ambiguïté et pleinement assumée par l'ensemble des cadres et militants de l'UN d'autant que, a-t-elle fait valoir, le projet de Loi fondamentale cadre avec les valeurs et principes fondamentaux et traditionnels portés par l'UN.
Notamment l'élection du président de la République à deux (2) tours, la limitation du nombre de mandats présidentiels, l'interdiction faite à la parentèle du chef d'État sortant de se porter candidate à sa succession immédiate, la constitutionnalisation du rôle de la société civile, la transparence électorale, la forme républicaine de l'État, etc.
Toute chose, a-t-elle rappelé, que l'UN avait notamment défendu en décembre 2016 lors du Dialogue national pour l'alternance (DNA) organisé dans la capitale gabonaise à l'initiative du candidat de l'opposition à l'élection présidentielle de cette année-là, Jean Ping. D'où ,a-t-elle martelé, l'UN sera très "attentive" lors de l'adoption de certaines lois organiques et autres textes.
De fait, Jeanine Taty-Koumba a appelé l'ensemble de ses troupes à "tout mettre en œuvre pour que la participation populaire le 16 novembre prochain soit franche et massive. De contribuer à faire en sorte que le référendum ouvre un cycle d'élections transparentes, crédibles, sincères et inclusives".