Malgré l'approche imminente du référendum du 16 novembre, la ville de Makokou ne montre aucun signe d'effervescence électorale. La commission électorale provinciale, essentielle à l'organisation du scrutin, n'a toujours pas démarré ses activités. Un membre du gouvernorat de l'Ogooué-Ivindo a confirmé que la salle dédiée à ces opérations reste fermée, soulignant l'absence totale de dynamisme.
Les membres des commissions locales arrivent progressivement de Libreville après avoir prêté serment à la Cour Constitutionnelle, mais aucune activité concrète n'est encore visible.
Du côté des campagnes, la coordination en faveur du "Oui" s'active pour le lancement officiel de la campagne, prévu aujourd'hui. Prisca Koho-Nlend, la coordinatrice provinciale, a annoncé la présence de la coordination nationale pour cet événement, suivi du déploiement des équipes locales. En revanche, le camp du "Non" ne montre aucun signe d'organisation locale.
Depuis le lancement officiel de la campagne le 6 novembre, ni meetings ni causeries n'ont été observés à Makokou ou dans les environs. Cette situation soulève des questions sur la préparation et l'engagement des acteurs politiques locaux à une semaine seulement de l'échéance référendaire.