La campagne référendaire, lancée le 7 novembre par le ministre de l'intérieur Hermann Immongault, n'a pas encore pris son envol à Oyem, la capitale provinciale du Woleu-Ntem.
Malgré quelques affiches éparses, l'effervescence attendue fait défaut. Gatien Elé Mezui, un fonctionnaire local, constate une absence d'engagement, hormis un petit groupe d'associations qui commence à se mobiliser. Ce sentiment est partagé dans les différents arrondissements de la ville, où l'on évoque divers motifs pour expliquer ce retard, notamment l'organisation encore en cours des états-majors.
Christian Abang Mendang, membre d'une association de jeunes, se montre optimiste pour le week-end à venir, tandis qu'un responsable de la coordination provinciale annonce le lancement officiel des activités ce samedi à Oyem.