À l'approche du référendum constitutionnel prévu pour le 16 novembre, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu ce mardi plusieurs leaders politiques appelant à voter « non » contre le projet de nouvelle Constitution. Cette rencontre, qui s'inscrit dans une démarche de dialogue et d'écoute, vise à instaurer un climat apaisé pour le scrutin.
La présidence a souligné l'importance de cette rencontre, la qualifiant d'opportunité pour favoriser « écoute, compréhension et dialogue ». L'objectif est de garantir un Gabon où chaque voix, y compris celles des opposants au projet, est entendue et respectée. En intégrant les partisans du « non » dans les discussions au plus haut niveau, les autorités de transition cherchent à apaiser les tensions et à renforcer l'inclusivité dans un contexte politique marqué par des divisions.
Cet engagement à dialoguer, notamment avec des opposants critiques, témoigne d'une volonté de maintenir la cohésion nationale face à des divergences d'opinion. La présidence insiste sur le fait que le processus référendaire ne doit pas être considéré comme une simple formalité, mais comme un véritable exercice démocratique où la diversité des opinions contribue à la légitimité du projet de Constitution. Cela reflète un Gabon où chaque citoyen doit pouvoir se reconnaître.
Cependant, cette rencontre a également mis en lumière des absences notables. Parmi les figures présentes, on a pu voir Jean Victor Mouanga Mbadinga (MESP), Vincent Moulengui Boukosso (CNR), et d'autres. En revanche, l'absence de deux figures emblématiques du « non », l’ancien Premier ministre Alain Claude Bilie By Nze et l’ancien Vice-Président Pierre Claver Maganga Moussavou, a suscité des interrogations quant à leur position et leur engagement dans le processus référendaire.
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