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Port-Gentil/Forum Afrique du handicap : les journalistes à l’école du savoir

Port-Gentil/ForumAfrique du handicap : les journalistes à l’école du savoir © DR

Les hommes des médias de la capitale économique ont pris part dernièrement au Forum sur le handicap. Il était question pour eux d’appréhender les typologies du handicap et, surtout, le lexique qui convient pour les qualifier.

Sur ce, Olivier Indouma (Gabon) et Gabriel Foyang (Cameroun), tous deux déficients visuels, ont amené les journalistes à reconsidérer quelquefois leur langage ou écrits. Expliquant que les termes souvent utilisés par eux, généralement sans arrière-pensée, sont parfois péjoratifs ou discriminatoires.

"Nous conseillons à vous, hommes et femmes des médias, d’utiliser des termes appropriés sur le handicap, afin de permettre aux concernés, que nous sommes, de mieux percevoir le message", ont-ils suggéré.

Les deux formateurs se sont appesantis sur plusieurs termes et les techniques à utiliser. Ainsi, désormais, lorsqu’il s’agit de désigner quelqu'un porteur d’un handicap, on dira "personne handicapée". Un albinos par le terme "personne déficiente de la mélanine", et le déficient visuel par "malvoyant" et non aveugle. Tout comme "porteur de bacille d’Anselme", au lieu de lépreux jugé péjoratif.

À l'en croire, les termes et classifications de personnes vivant avec un handicap changent tous les quatre ans, notamment lors des sommets internationaux des per- sonnes handicapées.

"Les journalistes doivent utiliser un angle soit sanitaire soit des droits humains, selon l’activité pour laquelle ils ont été invités", a conclu le président Indouma.

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