À l'initiative de l’Organisation non gouvernementale (ONG) SIFOS, un atelier de renforcement des capacités s’est tenu dans l’enceinte de la prison centrale de Port-Gentil.
Les travailleurs sociaux de la maison carcérale du chef-lieu de la province de l'Ogooué-Maritime et ceux de la mairie ont été édifiés en vue de l’accompagnement et du suivi de la réinsertion des femmes et des jeunes en conflit avec la loi, cibles du projet. Pour Chantal Sagbo, présidente de l’ONG SIFOS, il faut amener les travailleurs sociaux à avoir une meilleure connaissance des problèmes auxquels doivent faire face les femmes et les jeunes incarcérés, et à identifier les attentes en matière de réinsertion, afin d’éviter les cas de récidive.
Dans ce cas, estime-t-elle, ces femmes et ces jeunes doivent donc être accompagnés et suivis aussi bien pendant leur détention qu’au sortir de la prison. D’où l’intérêt de créer, a-t-elle ajouté, des synergies entre les travailleurs sociaux de la prison et ceux des autres institutions devant prendre le relais après la libération des détenus. Un rôle dévolu aux travailleurs sociaux de la mairie de Port-Gentil, à qui SIFOS, soutenue par l’ambassade de France au Gabon, a remis un matériel pour mener à bien les missions de suivi et de réinsertion des cibles du projet.
C’est la suite de l’action que l ' ONG avait entamée en animant à la prison centrale de Port-Gentil des ateliers de formation dans les métiers de l’électricité, de la mécanique et de la coiffure. Histoire de préparer les femmes et les jeunes à une vie professionnelle après la prison.