Oyem : une Journée nationale de la Libération dans la gaieté et la convivialité

Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord du Gabon), à l'instar d'autres capitales provinciales du pays, a commémoré, mais dans la gaieté et la convivialité, hier vendredi 30 août 2024, le premier anniversaire de la Journée nationale de la Libération du Gabon par les Forces de défense et de sécurité (FDS).

La tribune officielle du chef-lieu du Septentrion a constitué l'épicentre de cette commémoration, avec le grand défilé militaire (gendarmerie, police, armée de terre, garde républicaine, sapeurs-pompiers, sécurité pénitentiaire, Eaux et Forêts), civil et motorisé qui a tenu en haleine, pendant près de 3 heures, le nombreux public ayant effectué le déplacement. C'était en présence du gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djéki, des autorités militaires, civiles, religieuses et les parlementaires de la Transition. Après la sortie du drapeau national, l'exécution de l'hymne national "La Concorde", le gouverneur a procédé à la revue des troupes. Occasion pour Jules Djéki de préciser avec émotion que “quand on parle du 1er anniversaire, c'est qu'on mesure le chemin parcouru.

En remontant le temps, un an en arrière, on ne pouvait pas s'imaginer qu'on serait dans une telle situation. Les réalités se vivent, et il y a peu de mots pour tout ce qui a été fait pendant un an. À travers le CTRI, beaucoup de chantiers ont été ouverts". Énumérant, pêle-mêle, le chantier politique qui suit son cours jusqu'au prochain référendum et la mise en place d'une nouvelle Constitution ; l'amélioration des conditions des vie et de travail des Gabonais ; l'aménagement du réseau routier ; les réalisations sur le plan du BTP, les dotations en moyens roulants dans tout le pays, etc.

E. EBANG MVE

Oyem/Gabon