Jeunes : un électorat prisé par les candidats

D'après les chiffres officiels, ils constituent plus de 60 % de la population. De ce fait, il est indéniable que les jeunes constituent un électorat des plus prisés. Ils ont aujourd’hui une opportunité unique de faire entendre leur voix, et il est certain qu'ils n'y manqueront pas. Ils ont aussi l'occasion de peser sur les choix politiques et affirmer leur pouvoir
citoyen. 

Les motivations des jeunes

Mais quelles seront leurs motivations ? Sur la toile, leurs choix sont plus que partagés. Entre le "bâtisseur en chef" Alain-Claude Bilie-By-Nze, le Dr Stéphane Germain
Iloko Boussengui et Jospeh Lapensée Essingone, leurs cœurs balancent.

N'empêche que Brice Clotaire Oligui Nguema semble avoir leur préférence. Et il faut dire que ce dernier, tout au long de cette campagne, s'est attelé tout particulièrement à séduire cette frange de l'électorat. Entre prestation des artistes, port de casquettes, de jeans, baskets les jeunes se sont particulièrement identifiés à lui. Surtout qu'il se livre aux bains de foule, bannissant ainsi toute forme de barrière entre lui et ses jeunes partisans.

Alain-Claude Bilie-By-Nze semble avoir également saisi l'importance du vote des jeunes dans ce scrutin. Et son ambition de "rupture" est un attrait. Quant aux deux autres, c'est moins leurs propositions que leurs personnalités qui semblent séduire les jeunes.

En tout cas, tous proposent des mesures allant dans le sens de l'amélioration de leurs conditions de vie. Dans ce sens, Brice Clotaire Oligui Nguema mise sur leur inclusion comme leviers du développement. Il prévoit dans le pilier 2 de son projet de société intitulé, "entrepreneuriat et employabilité des jeunes" d'inciter à l'entrepreneuriat, d'accompagner les start-up, de faciliter l'accès au financement, de renforcer l'adéquation formation-emploi. Il est aussi question de soutenir l'employabilité des jeunes.

Quant à Alain-Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre, il propose la mise en place d'un "minimum jeunesse" pour les diplômés sans emploi. Il s'agira d'une indemnité équivalente à 80 % de la bourse la première année, puis 60% la seconde an-née. Après trois ans de chômage, les jeunes bénéficieraient d’un ''kit première entreprise'' pour
les aider à se lancer dans l’entrepreneuriat.

Un rôle à jouer pour les jeunes

Quoi qu'il en soit, samedi ils ont l'opportunité de choisir le dirigeant qui aura un impact direct sur leur vie quotidienne. Bref, la jeunesse a un rôle à jouer dans l'histoire qui est en train de s'écrire. Par leur vote, les jeunes peuvent influencer le destin du pays, et contribuer à construire un Gabon plus juste, plus démocratique et plus prospère.