Hier, 7 avril 2025, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé, le Gabon s'est joint au reste du monde autour du thème, ''une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir''. Mais derrière ce message d’espérance, des chiffres alarmants rappellent l'urgence d'agir.
Ainsi, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), chaque année, 300 000 femmes meurent des suites de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement, tandis que 2,3 millions de nouveau-nés décèdent dans leur premier mois de vie et 1,9 million sont mort-nés. L’Afrique subsaharienne payant le plus lourd tribut.
Et au Gabon, les dernières données de la 3e enquête démographique et de santé du Gabon (EDSG ; 2019-2021) montrent que 399 femmes sur 100 000 naissances vivantes meurent encore en couches. Côté nourrissons, 18 bébés sur 1 000 ne survivent pas à leurs 28 premiers jours.
Des chiffres bien au-dessus des cibles fixées par le Plan national de développement sanitaire (PNDS 2024-2028), qui ambitionne de ramener ces taux à 129 décès maternels et 12 décès néonatals. '
' Ces données ne sont pas que des chiffres, ces chiffres représentent des vies réelles perdues, des familles et des avenirs brisés '', rappelle le ministre de la Santé, le Pr Adrien Mougougou. Aussi est-il temps de transformer les statistiques en actions. Parce que derrière chaque décès évitable, il y a un drame humain et, surtout, un échec collectif.
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