Présidentielle / Nyanga : "Le processus électoral va bon train dans la province"

L'Union. Monsieur le président de la Commission provinciale électorale, quel bilan à ce jour ?

Michel Ikapi : Tout en vous remerciant, je tiens à préciser que depuis la mise en place des Commissions électorales locales de la Nyanga, la Commission provinciale dont j'ai la charge a déjà mené plusieurs activités dans son rôle de coordinateur principal des élections dans cette région.

Peut-on avoir une idée de ces activités ?

Outre les civilités au gouverneur, nous avons d'abord élaboré un chronogramme ou plan d'action de travail. Puis un règlement intérieur de la Commission provinciale, tout en s'assurant que toutes les Commissions mises en place étaient vraiment opérationnelles.

Nous avons ensuite procédé, avec l'ensemble des présidents des Commissions électorales locales, à l'inventaire du matériel électoral existant. Dans cet élan, nous nous sommes assurés que les listes d'aptitude des scrutateurs ont été élaborées par les autorités locales et transmises aux présidents des Commissions en vue de la formation desdits scrutateurs. Dans cette foulée, nous avons aussi vérifié la disponibilité des listes électorales et de leur affichage dans les différents centres ou bureaux de vote…

Mais encore…

J'ajoute, pour terminer, que la Commission provinciale s'est assuré de l'organisation du premier module de la formation des scrutateurs. Un rapport de tout cela a été adressé au directeur des Élections et des Libertés publiques du ministère de l'Intérieur. Grosso modo, le processus se déroule bien et sans anicroches. Les Commissions travaillent en parfaite symbiose avec les commissaires de l'ACER.

En conclusion, que reste-t-il à faire ?

Il reste la seconde phase de la formation des scrutateurs. Celle dite pratique. Et pour ne pas oublier, permettez-moi d'ajouter que la Commission provinciale a également organisé une réunion avec les différents responsables des forces de défense et de sécurité en vue de voir comment sécuriser le scrutin du 12 avril. Nous avons de même supervisé la formation des scrutateurs à Mayumba et à Moabi.

Propos recueillis par Christian KOUIGA Tchibanga/Gabon