La construction du marché national, l'enregistrement des commerçants auprès de la Banque pour le commerce et l'entrepreneuriat au Gabon (BCEG) et toutes les modalités imaginées pour rassurer les personnes qui vont y exercer a pour but d'éviter le plus d'interférences possibles.
Et c'est justement sur ce point que le ministère du Commerce va devoir être vigilant. Il ne faut pas oublier que dans lesprit de personnes malintentionnées, la configuration de ce marché va faire en sorte qu'ils ne pourront pas mettre la main sur des sommes importantes. Et il est facile de comprendre que cela ne va pas leur plaire et qu'ils feront tout pour court-circuiter le système. Et lorsqu'on se penche sur certaines données, il est normal d'envisager ce genre de scénarios.
Selon Transparency International, l'indice de corruption au Gabon a été en moyenne de 31,50 points de 2004 à 2023, atteignant un sommet historique de 37,00 points en 2014 et un niveau record de 28,00 points en 2010. En somme, pour que le marché national du CTRI soit le premier d'une longue série, il faudra mettre hors-jeu tous les cupides. Pour que cela serve de modèle.