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Politique

Opinion - Général Oligui Nguema : le chantre d'un Gabon moderne et uni

Alain Ditona Moussavou. © DR

Alain Ditona Moussavou, banquier, ancien directeur général de la CDC, ancien PCA de Comilog. © DR

- Alain Ditona Moussavou : Comme l’a souligné le Général-Président, " une période historique s’achève pour notre nation ". Celle-ci a permis au pays d’amorcer, dans une relative sérénité, une série de réformes institutionnelles dont le principal objectif visait à identifier les erreurs du passé et bâtir, sur des fondements solides, une démocratie digne de ce nom, capable de mobiliser les énergies et d’ouvrir la voie vers un avenir prometteur pour notre pays.

Ainsi, cette " refondation nécessaire de notre République" implique un soin à la fois particulier, profond et novateur. Le Gabon de l’après 30 août 2023 dispose de tous les atouts pour réussir cet exploit. Certes, il n’est pas simple d’instaurer une véritable démocratie digne de ce nom en Afrique comme ailleurs et cela constituera toujours un tour de force. Le gouvernement de Transition a commencé à œuvrer efficacement dans cette direction en réduisant le train de vie de l’État, en luttant contre la corruption et en commençant à redistribuer plus équitablement le produit des richesses nationales.

De même, le lancement et la poursuite de chantiers d’infrastructures majeurs devraient permettre de réduire les entraves au développement. La critique est aisée mais l’art difficile. Cependant, nous pouvons considérer que le courage des nouvelles autorités pour nous débarrasser des affres du passé a été salué par les résultats du référendum constitutionnel du 16 novembre 2024 dont l’issue témoigne de l’adhésion massive des populations à la dynamique amorcée. Nous pouvons, grâce à la nouvelle Constitution, envisager un nouveau Gabon, avec des Institutions restaurées, une justice indépendante et une presse libre.

Le chef de l’État a aussi insisté sur la nécessité d’œuvrer à l’émergence d’un " esprit patriotique ", qui doit transcender tous les particularismes et les intérêts particuliers. Il a appelé à construire " un Gabon nouveau, un Gabon de justice, de fraternité et de progrès ". Une nouvelle ère d’espoir raisonnable et de fierté assumée s’annonce donc pour le Gabon, grâce à l’avènement au pouvoir de cette nouvelle génération d’hommes, portée par des idées généreuses et cornaquée avec maestria par le Général-Président Oligui Nguema. Certes, il est impératif d’apaiser les grandes inquiétudes sur la gestion de l’argent public par des responsables véreux, bombardés à la tête des entreprises publiques. Certes, il est urgent de consolider les mécanismes de contrôle et de transparence de l’exécution du budget et notamment la passation des marchés publics.

Certes, les enquêtes de moralité doivent obligatoirement précéder les nominations dans la haute administration, afin d’élaguer des personnes suspectées de corruption ou de conflits d’intérêts. Mais dans l’ensemble la gouvernance du Président de la Transition plaît, convainc et son attrait sur les Gabonais est indéniable. Les forces vives du pays sont ainsi invitées à participer à cet élan libérateur. Aucune autre alternative n’est possible dans la réalité gabonaise actuelle et tous les amoureux du Gabon se réjouissent de ces perspectives enthousiasmantes en souhaitant ardemment leur succès. Et qui d'autres pour conduire le Gabon vers des lendemains qui chantent si ce n'est celui qui est lui-même le concepteur de cette vision gagnante : Brice Clotaire Oligui Nguema.

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