La route Oyem-Assock-Medzeng, longue de 36 kilomètres, est sur le point de devenir un axe routier stratégique pour le Gabon. Hier, les responsables de la China First Highway Engineering Company (CFHEC) ont annoncé que la pose de béton bitumineux pourrait démarrer en mars 2025, marquant ainsi une belle avancée dans l'aménagement de cette route à vocation sous-régionale. Ce projet, qui relie le Gabon à la Guinée équatoriale via Mongomo, est particulièrement attendu par les usagers.
Les travaux, qui avaient connu un ralentissement en raison de négociations complexes entre l'administration gabonaise et l'entreprise chinoise, semblent aujourd'hui reprendre de la vigueur. Les experts du ministère des Travaux publics se réjouissent de l'évolution rapide du chantier, après une période de stagnation de près de trois mois. Ce ralentissement était dû à la nécessité de redimensionner le projet afin qu'il respecte les normes de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (Cémac), comme l'avait demandé le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Le 22 décembre 2023, le chef de l'État avait lancé symboliquement les travaux en prenant les commandes d'une niveleuse, entouré du Premier ministre et du ministre des Travaux publics. À ce jour, plusieurs ouvrages hydrauliques sont en cours et le terrassement a été réalisé sur plus de la moitié du linéaire de la route. Les préparatifs pour la pose du bitume devraient s'achever en février, avec des financements déjà sécurisés pour cette première phase.
Cependant, quelques défis subsistent, notamment l'expropriation des familles touchées par le projet et la libération des réseaux de la SEEG et de Gabon Telecom. Ces obstacles pourraient ralentir l'avancement des travaux si des solutions rapides ne sont pas trouvées.
La Commission de la Cémac s'est engagée à promouvoir des projets d'infrastructures communautaires, mais de nombreux projets ont été retardés. Le lancement des travaux de bitumage par le général Oligui Nguema représente donc une avancée historique, visant à soutenir la vision de l'organisme tout en brisant une malédiction qui a entravé l'aménagement de cette route pendant des années.
Cette dynamique contraste fortement avec la situation en Guinée équatoriale, où les infrastructures routières sont déjà bien développées. Les autorités de la Tran
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