Les populations de Medoumou, dans le canton Mbo'a, vivent un véritable calvaire depuis le retour des pluies. La route menant à cette localité, longue de seulement 25 km, est dans un état de "délabrement très avancé". Les usagers sont confrontés à un parcours semé d'embûches, où cratères, bourbiers et flaques d'eau rendent le trajet presque impossible. Une ironie amère circule parmi les habitants : "ce sont les passagers qui transportent à bout de bras leurs taxis-brousses, parce qu'il faut les pousser à tout bout de champ".
La situation a atteint un nouveau seuil de désespoir avec l'effondrement du pont de fortune qui enjambait la rivière Membiè, survenu dimanche dernier. Ce pont, bien que fragile, était le dernier lien permettant aux habitants de rejoindre le reste du pays. "C'était le côté le moins mauvais, exploité dans la douleur par les usagers. Maintenant, nous sommes des prisonniers à ciel ouvert", déplore un notable de la région. Les conséquences de cet incident sont dramatiques : les habitants se retrouvent isolés, contraints de prolonger leur séjour en ville, sans possibilité de retour.
Face à cette situation critique, les autorités locales sont appelées à agir rapidement pour rétablir les infrastructures et permettre aux populations de retrouver un accès normal à leurs moyens de transport. L’urgence de la situation nécessite une réponse immédiate pour éviter que l'isolement ne se transforme en une crise humanitaire. Les habitants de Medoumou attendent des solutions concrètes pour sortir de ce calvaire.
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