Suite aux allégations diffamatoires qui circulent sur les réseaux sociaux, tendant à dégrader l’image du premier responsable de la délégation spéciale de la commune de Franceville et à remettre en cause son professionnalisme, Dominique Christian Djogho Cognot, a tenu un point de presse jeudi 10 octobre 2024, avec les hommes et femmes des médias locaux, dans la salle de réunion de l’hôtel de ville. Objectif établir la lumière sur le travail fait en commission, contradictoirement aux propos diffamatoires stipulant qu’il aurait encaissé l’argent des opérateurs économiques expatriés pour leur attribuer l’exclusivité des boxes sur le marché de Potos. Mais, il n’en est rien de tout cela, affirme le délégué spécial.
Au cours du point de presse, il a précisé avoir tenu une commission d’attribution de boxes avec tous les délégués adjoints et ceux des quatre arrondissements de la commune. Au total 186 boxes ont été répertoriés. Sur ce nombre, 113 ont été attribués prioritairement aux gabonais et 73 aux expatriés. Il en reste encore 23 non attribués à ce jour, mais les opérateurs suivent les procédures pour l’acquisition. Les 113 commerçants gabonais sont déjà en possession de leurs clés, ce qui fait un pourcentage de 65% de boxes pour les gabonais et 35% pour les expatriés.
« Après avoir fait cette répartition, nous avons mis en place une commission chargée de la distribution des boxes, sur la base de la liste des demandeurs. Nous sommes tous surpris de ce que sur la toile, on dise que le marché appartient aux expatriés. Nous allons diligenter sur le terrain une contre expertise pour voir qui est installé » a signifié Christian Djogho Cognot.
Le véritable problème ici est celui des gabonais détenteurs de boxes qui les revendent aux expatriés ou font des sous-locations. La politique de la délégation spéciale est de favoriser les commerçants gabonais bien qu’ils soient amateurs dans le domaine. Cependant, certains d’entre eux sous-traitent avec les commerçants de ‘sang’ que sont les expatriés. « Nous allons établir des contrats pour que n’aient accès aux boxes que les propriétaires. Si on constate qu’un gabonais sous loue son boxe, il le perd systématiquement », a-t-il martelé.
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