Le week-end écoulé, en sa qualité de native du 2e arrondissement de la commune de Libreville, la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoue-Mintsa, s'est rendue tour à tour au marché de Nkembo puis à celui du PK 5.
But de ce mini - périple : échanger avec les commerçantes de ces deux grands espaces commerciaux de la capitale, notamment sur leurs conditions de travail au quotidien. Toute ouïe, elle a écouté leurs doléances. Toutes ont insisté sur la problématique devenue un casse-tête pour les commerçantes gabonaises consistant à trouver une place dans les marchés pour y exercer. La ministre Minkoue-Mintsa a conseillé à ses interlocutrices de se constituer en réseau, associations ou coopératives afin de mieux défendre leurs intérêts et, mieux, pour bénéficier de certaines facilités dans l'accès aux aides multiformes.
Rassurées par un tel discours, les commerçantes de Nkembo et du PK 5 ont promis de suivre les conseils prodigués. Toutefois, elles ont émis le vœu de recevoir à son tour la ministre du Commerce, des PME-PMI, chargée des activités génératrices de revenus (AGR), Parfaite Amouyeme Ollame, afin qu'elle puisse bien s'imprégner des maux qu'elles rencontrent au quotidien dans l'exercice de leur métier de commerçantes. Sujet d'actualité, le référendum n'a pas été occulté. La ministre de la Réforme des institutions a conseillé aux commerçantes rencontrées de voter “OUI”, le moment venu. Et pour inciter les populations du 2e arrondissement à opter pour cette position, elle a promis de défendre le “OUI”, partout où elle se rendra dans plusieurs lieux dudit segment administratif.