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Économie

Le Gabon défend son pavillon maritime face aux accusations de soutien à la Russie

Une vue sur le pavillon de la flotte Fantôme russe © DR

Dans une réaction récente aux allégations soulevées par plusieurs observateurs internationaux concernant l'utilisation du pavillon gabonais pour le transport de pétrole russe, le gouvernement gabonais, représenté par le ministre des Transports, le capitaine de vaisseau Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, a pris la parole sur les ondes de Radio France internationale (RFI).

Le ministre a affirmé que le Gabon n'avait pas accordé son pavillon au Kremlin, qui subit des sanctions de la part des pays occidentaux. "On n'a pas donné le pavillon à la Russie. Non, le pavillon est chez un sous-traitant, Intershipping, qui lui est à Dubaï", a-t-il précisé. Il a expliqué qu'Intershipping est habilité à pavillonner divers navires sous un contrôle strict du gouvernement gabonais, qui effectue des vérifications régulières des navires concernés.

Dieudonné Ndinga a également évoqué les discussions en cours avec d'autres sociétés de pavillonage pour éventuellement retirer la licence à Intershipping si les soupçons persistent. "Ces bateaux-là, quand ils vont prendre le pavillon gabonais, ils ne sont pas sous sanction", a-t-il insisté, soulignant que la responsabilité de respecter les normes internationales incombe aux armateurs.

Le ministre a mis en avant que le Gabon dispose d'une liste de l'Office of Foreign Asset Control (OFAC), un organisme américain de contrôle financier, pour s'assurer qu'aucun navire sous sanctions n'obtienne le pavillon gabonais. "Dès que le nom est sur ces listes, on refuse catégoriquement : il n'est pas pavillonné (gabonais)", a-t-il conclu. Cette déclaration vise à rassurer la communauté internationale sur l'intégrité des pratiques maritimes du Gabon dans un contexte géopolitique tendu.

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