C'est une affaire qui avait déplu aux assurés de la Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Bon nombre d'entre eux avaient été surpris d'apprendre, notamment auprès des pharmacies, qu'ils devaient être munis d'un récépissé d'immatriculation avec code-barres et QR code pour obtenir leurs médicaments. Certains avaient ainsi été refoulés.
Interrogée sur la question, la direction générale de la Caisse s'était d'abord dédouanée. L’institution avait a lors affirmé n’avoir jamais imposé cette nouvelle procédure et ne comprenait pas pourquoi certaines pharmacies l’exigeaient.
Une position qui suscitait des interrogations : si la Cnamgs n’avait rien décidé en ce sens, pourquoi certaines pharmacies appliquaient-elles cette règle ? De plus, à quoi servait ce QR code qui n'avait pas fait l'objet de la moindre communication ? Car seul l'assuré devenait, au fil des jours, la première victime de cette pratique qui commençait à se généraliser.
Finalement, après plusieurs jours d'atermoiement, le week-end écoulé la Cnamgs a clarifié la situation. Dans un communiqué, elle a informé les assurés et les prestataires de santé que les récépissés d'immatriculation, en l'occurrence le récépissé avec code-barres, cachet duplicata et date de validité, ainsi que le récépissé avec code-barres et QR code restent valables et permettent l'accès aux prestations de santé.
Une manière de signifier qu'elle valide la nouvelle procédure. Cette nouvelle communication devrait rafraîchir un peu les relations entre les pharmacies et la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).
Pour rappel, la Caisse traîne toujours auprès des officines une lourde dette. Une situation qui conduit souvent à des face-à-face assez houleux entre les deux camps.
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