Au Gabon, ce qui a très souvent retardé le développement économique, c’est, à n’en point douter, l’inaction des décideurs au terme d’une table ronde qui avait pour but de jeter les bases d’une politique industrielle mieux construite.
Pour en finir avec cette morosité, le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a rappelé samedi dernier, lors de la cérémonie de clôture des Journées de l’industriel, l’urgence de prendre en main notre destin.
"L’industrialisation que nous voulons ne doit pas se faire au détriment de notre environnement ou au profit de quelques-uns. Elle doit être durable, équitable et profitable à tous les Gabonais", a-t-il fait savoir. Tout en précisant que "notre ambition est claire : transformer nos ressources sur place, créer de la valeur ajoutée et garantir notre souveraineté économique pour notre essor vers la félicité.
Cela passe principalement par : le développement d’une industrie nationale forte et diversifiée, couvrant aussi bien les secteurs des ressources naturelles que ceux de l’innovation et des services ; l’industrialisation de notre agriculture, pour garantir notre autonomie alimentaire et réduire nos importations ; le renforcement des infrastructures industrielles et énergétiques, pour soutenir la production locale et attirer les investissements".
Cette vision, axée sur la priorité nationale doit être renforcée par des politiques publiques mieux adaptées. "Notre développement industriel ne doit pas être un modèle importé, même si les technologies le sont, mais bien une réponse adaptée aux réalités et aux besoins de notre pays et de notre population. Je ne ménagerai aucun effort pour soutenir ce tournant industriel. Les Journées de l’industriel qui s’achèvent, ne marquent pas une fin mais le début d’une nouvelle ère industrielle pour notre Nation. Le nouveau Gabon se bâtira par une industrie structurante et par la volonté collective de nous affranchir des dépendances extérieures", a expliqué le chef de l’État.
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